Le gammare ou Gammarus pulex est une petite crevette d’eau douce ou d’eau salée. On trouve aussi ce crustacé dans nos ruisseaux, bien souvent caché sous des pierres. C’est un détritivore très utile dans nos bacs et qui peut aussi servir de nourriture pour les poissons. Il mesure environ 1 cm, souvent moins.
Ces petites crevettes sont présentes dans tous mes bacs. Je fais le maximum pour ne pas en perdre lors de changements d’eau.
Je siphonne l’eau dans un seau et la laisse reposer au moins un jour, le sable, les déchets, graviers, et gammares aspirés se déposent dans le fond. Sans trop la remuer, je verse l’eau et uniquement l’eau dans un autre seau au travers d’une épuisette à mailles très fines. Je récupère ainsi les gammares qui nagent. Mais la plupart sont restés dans le fond parmi les débris de plantes et autres déchets.
Pour la suite j’utilise : (voir dessin)
Un récipient cylindrique en plastique qui a contenu des sauces utilisées dans les friteries, d’une contenance de 2 litres.
Un bocal en verre, légèrement moins haut et qui peut pénétrer dans le flacon en plastique.
La technique :
1. Verser le fond du seau dans le bocal en verre.
2. Placer ce bocal dans le flacon en plastique vide.
3. Compléter le bocal avec de l’eau pour que le niveau arrive à quelques millimètres en dessous du bord supérieur du bocal et laisser reposer quelques minutes.
4. Verser de l’eau entre le bocal et la paroi intérieure du récipient en plastique, jusqu’à ce que le niveau de l’eau dépasse de 3 à 4 mm le dessus du bocal.
5. Après un certain temps, la majorité des gammares seront passés dans l’eau propre autour du bocal. Il suffira, après avoir enlevé le bocal, de passer cette eau au travers d’une épuisette à mailles fines pour récupérer un maximum de ces précieuses bestioles.
Il m’arrive parfois de recommencer les opérations 4 et 5 si je constate qu’il y a encore suffisamment de gammares dans le bocal pour que cela en vaille la peine.
Il est impératif que le bocal soit en verre, car par son poids il restera dans le fond du récipient en plastique.
Michel VANDENBROUCK